• Après les résultats de nos examens, un regard vers Soléa et je savais qu’elle attendait avec impatience le lendemain, j’avais hâte de la retrouver intimement. Patienter avait mis mes nerfs à rude épreuve, mais avec les examens approchant, il était facile de faire passer nos sautes d’humeur pour normales. 

    Dernière soirée entre potes et demain elle serait entièrement à moi. J’ai préféré la jouer soft et ne pas trop abuser sur la boisson, je voulais avoir bonne mine le lendemain, mais surtout, je voulais rentrer en vie !! Il était presque minuit quand je suis entré dans ma chambre et après seulement quelques minutes, mon père a surgit derrière moi.

    - Espèce de petit crétin sans cervelle.

    Qu’est-ce qu’il lui prenait tout à coup ? Il avait bu ou quoi ?

    Chapitre 45 - Kieran

    - J’osais à peine croire ce coup de téléphone, mais on dirait bien qu’il ne s’est pas trompé.

    De quoi parlait-il ? Mon cœur faisait des siennes, comme si j’étais un petit garçon qu’on venait de surprendre en train de voler des bonbons.

    - De quoi tu parles papa ?

    - De toi et de Soléa.

    Ok, cette discussion prenait un tournant que je n’attendais pas du tout. Nous avions pourtant était discret, enfin autant que l’on pouvait. Qui avait bien pu découvrir notre secret ?

    Chapitre 45 - Kieran

    - Papa, écoute…

    - Oh non mon grand, c’est toi qui vas m’écouter, Soléa est ta sœur, il est hors de question que je te laisse salir la réputation de cette famille parce que ta bite te démange. Des filles, tu en as à la pelle dehors.

    - Mais Soléa…

    - Il n’y a pas de « mais », vous devez cesser ce petit jeu incestueux tout de suite.

    - Soléa n’est même pas ma vraie sœur, tu dis n’importe quoi.

    La gifle dont il m’a gratifié m’a fait monter en tension.

    - Tu es bornée comme ta mère, je savais que tu me causerais des problèmes, fait tes bagages, tu pars de cette maison.

    - Quoi ?

    - Tu prends tes affaires, je vais t’apprendre à vivre mon garçon.

    Chapitre 45 - Kieran

    J’allais protester une énième fois, mais il m’a arrêté avant ça.

    - Ton billet est près, où tu vas-tu n’as pas besoin de grand-chose et si tu tiens un tant soit peu à cette famille, tu vas prendre cet avion et la laisser tranquille.

    Muet par la claque sentimentale que je venais de prendre, j’ai bêtement baissé les yeux. Bien qu’à cet instant, je détestais mon père à un point inimaginable, je tenais évidemment à cette famille, mais surtout à Soléa. C’était même pire, je l’aimais. Je l’aimais et j’allais devoir l’abandonner comme un lâche. J’ai fait mon sac avec les larmes aux bords des yeux, un dernier regard vers la porte de sa chambre et j’ai suivi mon père, comme du bétail qu’on menait à l’abattoir. 

     

    FIN PARTIE 1

    Rendez-vous le 20/08/18 à 12h pour le début de la partie 2 ! 


     

    Pin It

    18 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique