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Prologue
Famille : Communauté d’individus réunis par les liens de parenté. Elle est dotée d’un nom, d’un domicile, et crée entre ses membres une obligation de solidarité morale et matérielle, censée les protéger et favoriser leur développement social, physique et affectif.
C’est ce que l’on trouve quand on tape « famille » dans Wikipédia. Dans la famille Cooper, nous étions trois, il y avait ma mère, Alice, une grande blonde aux allures de baba-cool qui n’avait jamais vraiment quitté les années 80, toujours sur la lune, elle était d’une simplicité sans nom et d’une beauté au naturel à en faire pâlir n’importe quelle autre femme. Il y avait mon père aussi, Basile, un professeur de paléontologie réputé, cheveux blonds ébouriffés, il était toujours impeccable. Avec son veston, il faisait toujours très strict, mais en réalité, il était quelqu’un d’attentif et enjoué. Et puis il y avait moi, une petite fille épanouie qui comblait ses deux parents de bonheur ! Ils m’avaient donné comme prénom Soléa, car j’étais selon eux, leur « soleil ». Mes parents étaient un peu farfelus, mais de bons parents, tendres et aimant, je n’ai jamais manqué de rien.
Souvent, mon père partait en quête de nouvelles découvertes, il parcourait de nombreux pays, de nombreuses contrées qui n’avait encore jamais été explorées et qui n’attendaient que lui pour livrer tous leurs secrets, d’extraordinaires os de mammouths ou de dinosaures en ressortaient pour son plus grand plaisir.
Ma mère pendant ce temps, elle était parfaite, comme à son habitude, elle avait décidé de faire de moi sa priorité à temps complet, elle me faisait des petits sacs pour le déjeuner qui sentaient bon, le beurre de cacahuète et la confiture de fraise, le parfait mélange pour que la cacahuète ne colle pas aux dents. Elle était à l’écoute, m’aidait pour mes devoirs. Une vraie maman modèle.
Non, vraiment, je n’ai manqué de rien avec eux deux. Si, peut-être une chose essentielle, du temps. Voilà ce dont j’avais besoin, plus de temps à savourer entre les deux personnes les plus chères à mon cœur.
Parfois, je m’allonge et je repense à cette époque, un temps où tout allait pour le mieux, un temps où je n’avais pas besoin de me soucier des lendemains, un temps de douceur et d’amour.
C’est ce que nous étions, une famille, mais aujourd’hui, tout cela n’est plus….
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Commentaires
2Angie SimsVendredi 1er Juin 2018 à 16:133JulesVendredi 1er Juin 2018 à 17:544Fanny CarsonMercredi 13 Juin 2018 à 18:155golden_simmerSamedi 1er Mai 2021 à 03:40
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Un prologue plein de promesses mais ... ça sent la tristesse !
un petit souci de frappe, je suppose "où tout allait pour le mieux", ce serait ... mieux ;)
Bizz
Merci Khany !!
Merci pour la faute, j'ai pourtant relu une bonne vingtaine de fois, malheureusement y'a toujours des ratés !