Kieran sur mon corps en feu était la vision la plus sexy du monde, il se maintenait sur ses bras et de sa voix rauque, il m’a demandé ce que je voulais, il était autoritaire et j’en frissonné. Quand il a posé sa bouche sur mes seins, ma clavicule, ma nuque, mon menton et enfin ma bouche, j’étais au bord de l’explosion, des gémissements s’échappaient de ma gorge sans que je ne puisse les contrôler. Quand son père est venu toquer à la porte, j’ai cru faire une crise cardiaque, mais l’interdit m’excitait plus encore. Je me suis glissée dans sa salle de bain et j’ai écouté, jusqu’à ce qu’il parte. Quand Sam a mentionné des « bruits », je suis devenue toute rouge, pauvre Kieran, je suis persuadée qu’il a pris sur lui pour lui dire qu’il regardait un porno, j’ai rigolé. En sortant, je me suis excusée et il m’a rappelé que cette situation puait vraiment la merde, mais je me suis contenté de faire mes yeux de chaton en lui disant que ses baisers étaient vraiment divins, ce qui lui a plu puisqu’il m’a ramené sur le lit.

- Si je me contentais de te faire un câlin ce soir… je n’ai pas vraiment envie de me faire choper alors que je n’ai pas encore commencé le plus intéressant ! 

Bien que frustrée, il avait raison, cette situation méritait qu’on soit plus prudents et faire ça alors que les parents étaient dans le coin était une mauvaise idée. Je me suis lovée contre lui, son torse était chaud et il sentait super bon puis je me suis endormie. 

Il faisait encore nuit quand Kieran m’a réveillé, doucement, sa bouche se promenant sous mon oreille, j’étais déjà trempée et c’était un supplice, j’ai passé ma main sur sa bosse à travers son pantalon, et elle était loin d’être petite comme je le lui avais dit plus tôt. 

- Kieran, c’est une torture que de te laisser m’embrasser comme ça, sans rien avoir…

Il s’est arrêté pour me scruter, j’ai passé ma main sur son visage.

- Tu es vierge, je ne vais pas faire ça comme ça, Soléa… 

J’étais obligé de rire. Il a levé un sourcil interrogateur, il était tellement chou comme ça. 

- Mais où étais-tu Kieran Jones, ces dernières années ? Ça fait deux ans que je ne suis plus vierge !

Il s’est reculé, choqué, je riais toujours.

- Wow, wow, wow, attends, comment ça deux ans ? Qui a fait ça ? Comment t’as fait ça ?

- Oui, deux ans, avec mon copain de l’époque, Tim, pendant la soirée du nouvel an. 

- Tim, l’espèce de boutonneux à lunettes ? 

- Ouai, ben, c’était mon copain et il était gentil !

- Mon dieu, c’est dégueulasse, ce truc est passé sur toi…

- Kieran, on fait une liste de tes conquêtes ?

Il s’est contenté de sourire, un brin facétieux et fier de lui en plus. Il est revenu sur moi pour m’embrasser, c’était sensuel, mais il a coupé court aux festivités et il avait raison. 

- Tu devrais retourner dans ta chambre, il va bientôt faire jour, et ta copine va se poser des questions si tu n’es pas dans ton lit !  

Elle a fini par s’endormir dans mes bras, sa respiration calme et son souffle chaud sur mon torse m’auraient presque bercé, mais je me posais trop de questions. Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Sur toutes les filles de la planète, il avait fallu que j’aie envie de baiser ma, presque, demi-sœur. Tiraillé entre la raison et mon désir, j’ai fini par la réveiller, il était 5h du matin et il faisait encore nuit. J’ai passé mes lèvres et ma langue sous son lobe d’oreille et sa main a trouvé ma queue à travers mon pantalon, putain, j’étais au bord de l’implosion. Elle en demandait beaucoup plus.

- Tu es vierge, je ne vais pas faire ça comme ça, Soléa… 

Quand elle s’est mise à rire, je me suis posé quelques questions et finalement elle m’avouait qu’elle ne l’était plus depuis au moins deux ans. Merde, comment j’avais pu passer à côté de ça. Je me souvenais de la tête de ce mec, il avait une tête à claques et c’est ce que je lui aurais mis si j’avais su ça avant. J’ai avoué être dégoûté par cette image et elle m’a demandé si on faisait une liste de mes conquêtes, je n’ai pu m’empêcher de sourire, ça, c’était moi, le mec qui aimait brancher des filles, et je ne voulais pas faire de Soléa une fille de plus, je l’ai embrassé et je me suis raisonné. Il était hors de question que je dérape comme ça. 

- Tu devrais retourner dans ta chambre, il va bientôt faire jour, et ta copine va se poser des questions si tu n’es pas dans ton lit ! 

Elle s’est levée pour sortir et je l’ai suivi, elle s’est mise sur la pointe des pieds pour m’embrasser, mais j’ai tourné la tête. J’ai vu son regard qui n’y comprenait plus rien. Je n’ai rien dit de plus et je l’ai mise à la porte. 

Il était 15h quand je me suis réveillé, j’avais eu du mal à trouver le sommeil, il faisait super beau et en regardant par ma fenêtre, j’ai vu les deux filles se dorer au bord de la piscine. J’ai appelé Cannelle. J’ai enfilé mon maillot et je suis descendu.

J’ai couru et plongé devant elles pour les arroser, Soléa n’a rien dit, mais m’a regardé de travers. Sa copine, Aurore, si je me souvenais bien, m’a lancé une petite pique.

- Putain beau gosse, tu me fais même mouiller à distance !

Ma demi-sœur lui a lancé un regard offusqué et j’ai rigolé, hors de question que je me tape sa meilleure amie, mais elle était vraiment fêlé cette nana. 

- Désolé ma belle ! Tu as laissé passer ta chance hier soir !

- Oh ! Ce n’est pas grave, va, tu sais à la base, j’avais juste dit à ta sœur que je ne repartirais pas de chez vous sans t’avoir embrassé, j’ai été exaucé ! 

Soléa a levé les yeux au ciel et mon regard s’est posé sur la jolie blonde qui venait d’arriver. Les deux filles ont suivi mes yeux, j’ai fait signe à Cannelle de s’approcher, elle a salué les deux amies avant de me rejoindre dans l’eau. 

Je ne pouvais ni me taper ma sœur, ni sa meilleure amie, alors je me ferais cette fille, qui n’attendait que ça, peut-être que ça me fera oublier à quel point j’ai envie d’elle et surtout à quel point je suis tordu. 

Kieran m’a enjoint à quitter sa chambre pour retrouver la mienne, sur la pointe de mes pieds, j’ai voulu l’embrasser encore, mais il a vivement tourné la tête, je ne comprenais plus. Il n’allait pas refermer une parenthèse qu’on n’avait même pas encore commencé… ? Il m’a presque jeté dehors et je n’ai pas discuté son acte. J’ai regagné mon lit où Aurore respirait très fort. Je me demandais ce qu’allait me réserver la journée qui allait arriver. 

À 10h, Aurore m’a réveillé, j’aurais bien dormi encore, mais elle était en forme et c’était mon invitée. Nous sommes descendues manger notre petit-déjeuner, ma mère avait fait des pancakes, ça sentait super bon.

- Merci madame Jones, c’est trop cool !

- De rien Aurore ! Votre soirée filles s’est bien passée ?!

- C’était plus vraiment une soirée fille avec Kieran, mais ouai, on a bien rigolé !

Ma mère semblait surprise qu’il nous ait rejointes, mais n’a pas posé de questions. Après le repas du midi, nous sommes partis bronzer au bord de la piscine. 

Aurore me parlait du nouveau petit ami de sa mère, un type qu’elle n’appréciait pas forcément et du coin de l’œil, j’ai vu Kieran courir et se jeter dans l’eau. Crétin. Ma meilleure amie lui a fait une remarque coquine, j’en été presque choquée, mais avec elle, je m’attendais à tout ! Et puis mon demi-frère a accroché un point au loin et quand nous avons regardé, elle était là, la bimbo blonde de l’autre fois. Mais qu’est-ce qu’il faisait ? Mon cœur s’est serré, il était effectivement en train de fermer une parenthèse qu’on n’avait même pas encore exploré. Je le détestais plus que jamais. 

Faire semblant, je ne savais pas faire, je me suis totalement décomposée, Cannelle nous a salué, je n’avais rien contre elle, elle était plutôt gentille en fait, j’en avais après lui. Elle est entrée dans l’eau le retrouver, ils s’embrassaient, j’avais envie de vomir. Je n’entendais même plus ce que me disait Aurore.

- La lune appelle le soleil ! 

- Pardon ! Tu disais ?

- Que j’avais soif, tu ne veux pas qu’on rentre se chercher un truc frais ?

J’ai acquiescé et nous sommes rentrées un moment pour nous servir une limonade, je gardais un œil sur Kieran depuis la cuisine. Tous les deux sont sortis, il a attrapé sa main, ils sont entrés et sont montés. Aurore a saisi mon bras et nous sommes retournées dehors. J’étais ailleurs, il n’allait pas faire ça, je voulais savoir, j’ai prétexté d’aller chercher mon portable et je suis montée moi aussi. 

En passant la porte vitrée qui menait au couloir de nos chambres, ses gémissements parvenaient clairement à mes oreilles, sa porte était entrebâillée et l’idiote que j’étais a regardé, ils étaient de face, complètements nus, et devant lui, elle lui offrait son cul sans pudeur. Plaquant sa poitrine sur le lit et maintenant son bras droit dans son dos, il la baisait comme le sale chien qu’il était. Le sanglot de douleur qui remontait dans ma gorge s’est échappé sans retenue, il m’a entendu et a levé les yeux vers moi. L’expression que je lisais sur son visage me donnait froid dans le dos, il a joui dans un cri guttural, je suis partie en courant dans ma salle de bain et j’ai vomi mes tripes. 

L’arrivée de Cannelle a fait se décomposer ma demi-sœur, ça me faisait chier, mais il fallait qu’elle comprenne qu'elle et moi ce n’était pas possible, on était dans la même famille et ce serait se causer plus de problèmes qu’autre chose. La séduisante blonde m’a retrouvé dans l’eau, Cannelle était vraiment une gentille fille, ce n’était pas une de ces pimbêches qui aimait se montrer, au contraire, mais ça ne l’empêcher pas d’être très entreprenante, avec elle, l’habit ne faisait pas le moine !

Je l’ai embrassé à pleine bouche et je pouvais sentir le regard de Soléa sur nous, j’en rajoutais un peu. Sa meilleure amie lui a proposé de rentrer boire un coup, et pendant qu’elles filaient, Cannelle m’aguichait et j’aimais ça. Elle m’a rejoint au bord de la piscine et j’ai passé la vitesse supérieure.

- Ça te dirait qu’on aille finir ce qu’on a commencé la dernière fois ma belle ?

Elle n’a pas répondu, mais a fait glisser ses doigts jusqu’à mon sexe. Je supposais que ça voulait dire oui ! Elle est sortie de l’eau et j’ai attrapé sa main puis nous sommes montés. J’avais espoir que Soléa ait cet instinct de curiosité et j’ai laissé la porte entrouverte. J’ai commencé par reprendre où je mettais arrêté, je l’ai embrassé et j’ai sondé l’intensité de son désir avec mes doigts, elle mouillait plutôt bien. Une fois complètement nus, je l’ai porté jusqu’à mon lit et je lui ai laissé le loisir de s’occuper de moi. Je fermais les yeux pour imaginer Soléa. J’ai fini par la retourner, je voulais la baiser. Elle m’a supplié de prendre son cul, j’étais loin de refuser sa proposition et je me suis exécuté. Derrière elle, une main la plaquant sur le lit et l’autre maintenant son bras, je la pilonnais ardemment, c’était vraiment bon. Une plainte a attiré mon regard à la porte, elle était là. Elle souffrait, je le savais, mais j’ai continué, lui montrant à quel point je prenais mon pied. J’ai fermé les yeux et j’ai joui. Quand j’ai rouvert mes paupières, elle était partie. 

/!\ Image bonus - medium /!\ 

Une fois l’excitation du moment redescendue, je me suis senti hyper mal. Qu’est-ce que j’avais fait ? Quel genre de monstre fait un truc pareil ? Moi visiblement. Cannelle toujours contre moi, nous avons était attiré par Aurore qui passait dans le couloir pour rejoindre la chambre de Soléa, visiblement pas choquée que la porte soit légèrement ouverte elle m’a parlé.

- C’était vraiment… hummmm.

- Merci à toi pour ce moment ma belle !

J’ai embrassé sa joue puis elle s’est levée pour repartir, elle a proposé qu’on remette ça un de ces jours, mais je n’étais pas vraiment pour, néanmoins je lui ai quand même dit qu’on verrait ça. 

Je l’ai raccompagné jusqu’à la porte, j’ai croisé mon père qui secouait la tête et levé les yeux au ciel puis Aurore est apparu après moi dans la cuisine.

- Désolé madame Jones, mais je crois que Soléa est malade, elle n’arrête pas de vomir.

Je me suis raidi. Elle était réellement dans cet état à cause de ce que j’avais fait ? Voilà que ma culpabilité ressortait encore. Il fallait que je m’excuse et pendant que les deux filles étaient parties dans une salle de bain du bas chercher des médicaments, je suis monté en vitesse dans la chambre de Soléa. Mais si je pensais qu’elle allait me pardonner ma faute, j’étais loin d’avoir raison. 

J’ai à peine eu le temps d’arriver aux toilettes que je vomissais encore et encore, ma tête remplie de ces images de lui la baisant, prenant son pied, s’en était trop. Qu’elle idiote, je pensais qu’il n’était pas si con et finalement, je me suis bien trompée. 

Aucune larme ne coulait, je ne pleurais pour personne d’autres que pour mon père, mais j’étais furieuse, contrariée et je me sentais vraiment comme une conne. Aurore est entrée dans la salle de bain au bout d’un moment.

- Oh la vache, Soléa, qu’est-ce qu’il t’arrive ?

- Je crois que j’ai mal digéré un truc.

- Dégueulasse, je crois que je vais vomir ! Je vais chercher ta mère !

Je lui ai dit que ce n’était pas la peine et que ça allait passer, mais ça ne passait pas, chaque fois que je clignais des yeux, je les voyais. Elle a fini par descendre contre mon avis. J’ai entendu la porte de ma chambre s’ouvrir de nouveau, elle avait été plutôt rapide.

- C’est bon ça va mieux, j’ai crié en sortant. 

Il était debout devant moi, dans un short, la nausée m’a envahi et je suis retournée vomir.

- Soléa, je voulais j…

M’essuyant la bouche, je me suis relevée, toujours aussi furieuse. 

- Dégage Kieran, ne m’adresse plus la parole, ne me regarde plus, fait comme avant, comme quand je n’existais pas à tes yeux, je te déteste, Kieran, tu entends, je te déteste ! 

- Soléa…

- Ta gueule Kieran, dégage putain, dégage de là.

Il m’a écouté et il est sorti, je me suis penchée au-dessus de la cuvette et j’ai continué à vomir. Ma mère est entrée avec Aurore, elle m’a donné des cachets, je me suis excusé auprès de ma meilleure amie, puis elle est rentrée chez elle. 

Avant de m’endormir, je repensais à mon père, s’il était encore là, alors rien de tout ça ne serait arrivé, je n’aurais pas le béguin pour mon demi-frère et je ne serais pas dans cet état à le maudire pour ses actes stupides. Je pleurais, et l’espace d’un instant, je ne savais pas si je pleurais mon père ou si je pleurais Kieran, j’ai secoué la tête, hors de question que je pleure pour lui, je pleurais l’absence de mon père, point.

Lundi matin, m’a mère est entrée dans ma chambre, j’avais de la fièvre maintenant et j’étais toujours patraque, elle m’a dit de rester à la maison aujourd’hui. Manque de bol, aujourd’hui et demain, elle avait une formation, je lui ai dit que je me débrouillerai, elle a embrassé mon front, puis elle est partie. Ils sont tous partis, me laissant enfin seule dans cette grande maison des horreurs. C’était sans compter sur la ténacité de Kieran. 

Je dormais profondément, une douce chaleur se rependait dans tout mon corps, j’étais tellement bien, son parfum envahissait mes narines, je voulais me shooter à son odeur, et les images sont revenues, je me suis réveillée en sursaut et il était à côté de moi, ce connard était à côté de moi, j’ai vu rouge, qu’il aille se faire foutre, putain.